Accueils semaine 27

Cette semaine fût incroyablement chargée en arrivées ! Nous avons eut 71 accueils  Oui, Oui 71 avec ces grosses chaleurs il y a eut une arrivée massive de juvéniles Martinet ! Mais un peu plus en détail : 1 Moineau domestique, 12 Pies bavarde, 6 Rougequeues sp, 3 Moineaux sp, 1 Effraie des clochers, 1 Cigogne blanche, 2 Chauve-souris, 5 Merles noir, , 1 Pigeon ramier, 1 Faucon crécerelle, 2 Pipistrelles sp, 3 Chevêche d’Athéna, 1 Mésange charbonnière, 1 Gallinule poule d’eau, 1 Pic épeiche, 1 Geai des chênes, 1 Corneille noire, 2 Passereaux sp, 1 Paon, 9 Hirondelles de fenêtre et 31 Martinets !

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 Poussin – Juvénile – Adulte

Le martinet noir (Apus apus) souvent confondu avec les hirondelles est aisément reconnaissable à son plumage brun noir et à ses longues ailes effilées tenues en arrière en lame de faux. Il a des pattes courtes et des griffes qui font penser à des serres de rapaces. Son bec est dur sur la face supérieur mais très mou et fragile sur la face inférieure. On peut le rencontrer dans les villes, villages et ruines. Il chasse sans relâche les insectes en vol, souvent en compagnie d’hirondelles. Il vole à coups d’ailes frénétiques, amples alternant avec de longs planés tranquilles contre le vent. Ses pattes sont tellement réduites qu’il ne peut pas se poser, auquel cas ils ne pourraient plus décoller. Il passe en effet, l’essentiel de sa vie dans les airs, s’alimentant, buvant et dormant même en vol. Les soirs d’été, les martinets s’élèvent dans le ciel pour passer la nuit à somnoler en planant dans le vent, ils redescendent à l’aube. Avec leurs pattes très courtes, ils ne se perchent pas mais grimpent le long des murs. Après avoir niché, ils ne se posent plus jusqu’à ce qu’ils reviennent au printemps suivant pour se reproduire. Migrateur, le martinet arrive fin avril, début mai et repart fin août. Dès juillet, les oiseaux se dirigent vers le sud et on ne les aperçoit plus que très rarement en août. Le martinet noir se nourrit exclusivement d’insectes qu’il attrape en vol jusqu’à une altitude de 1000 mètres. Il chasse les pucerons, coléoptères et fourmis volantes entraînés dans l’espace par les courants d’air. Les petits restent longtemps au nid, car les parents peuvent être obligés quelquefois de partir plusieurs jours. Quand il fait froid, les proies se raréfient et les martinets doivent aller loin pour en trouver. Les oisillons peuvent jeûner 8 jours en se mettant état de léthargie (leur température interne baisse) pour essayer de survivre sans nourriture. Les martinets nichent en colonies sous les gouttières et les avant-toits, dans les cavités et les crevasses des trous de mur, voire dans des bâtiments. Le nid est composé de brins d’herbe, de paille, plumes, peluches que le martinet collecte en volant et mélange à de la salive pour façonner une coupelle. Vous pouvez le localiser sous le rebord des toits en voyant les oiseaux disparaître et repartir en se laissant tomber. La durée du séjour au nid dépend de l’abondance des aliments. Les martinets sont très sensibles aux dérangements. La femelle pond 2 ou 3 œufs surtout en juin. L’incubation dure environ une vingtaine de jours. Le martinet peut vivre jusqu’à 21 ans.

Le saviez-vous ? Si vous trouvez un martinet en détresse celui-ci ne peut manger seul, même à l’âge adulte car il a l’habitude de manger en vol et jamais au sol. Il faut alors le gaver (attention bec fragile !) avec des insectes (vers de farine coupés, petits grillons…) de manière à lui ouvrir le bec droit (et non en biais), sans le tordre et très délicatement car il peut se casser facilement. Certains acceptent facilement la nourriture en l’avalant et d’autres sont plus résistants où il est nécessaire de leur enfoncé un peu plus profond avec son doigt (la nourriture est toujours placé au-dessus de la langue). Mais le plus safe reste de nous le confier … Alors appeler nous !