Jeunes animaux sauvages : n’en faites pas des orphelins !

 

Avec l’arrivée du printemps, vous êtes nombreux à découvrir de jeunes animaux… SNA vous donne quelques conseils pour éviter les récupérations injustifiées :

Pour les oiseaux

Pour un grand nombre d’espèces d’oiseaux (chouettes, hiboux, merles, grives, etc.), les jeunes  sortent du nid avant de savoir voler. Ils finissent leur croissance au sol, toujours accompagnés par leurs parents. Pendant ces quelques jours d’apprentissage indispensables à leur survie future, leurs parents s’en occupent, souvent très discrètement. Cette phase d’émancipation est indispensable à leur survie future.

Il suffit alors simplement de l’installer si besoin dans un endroit discret à l’abri des prédateurs.

S’il s’agit d’un rapace nocturne, comme une chouette hulotte ou un hibou moyen duc, il suffit de les poser sur une branche d’arbre assez haute pour les préserver de toute prédation d’animaux sauvages ou domestiques. De mœurs nocturnes, inutile de chercher les parents qui ne sortiront qu’à la nuit tombée pour nourrir leur progéniture.

Pour les mammifères,

Il faut savoir que les chevreuils et les lièvres n’abandonnent jamais leurs petits. Ces espèces, particulièrement farouches, basent leurs stratégies de survie sur le camouflage.

Si vous découvrez un faon ou un levraut, il faut passer son chemin et bien sûr ne jamais le caresser pour ne pas l’imprégner de l’odeur humaine. Contrairement au lapin de garenne, le lièvre ne creuse pas de terrier, les jeunes se tapissent simplement dans les hautes herbes, croisant les doigts pour ne pas être vus !

N’intervenez que si l’animal est en danger immédiat !

Pour ne pas faire d’erreur, souvent irréversible, avant toutes manipulations et en cas de doute, contactez-nous au 06 60 30 10 86 !